Manifeste pour la liberté de circuler en voiture

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Suspension automatique de votre permis de conduire, accès interdit à certaines villes, vitesse encore plus réduite… Les attaques sur votre liberté de conduire ne cessent de s’intensifier.

Si nous ne résistons pas, les idéologues à la manœuvre atteindront leur but : éliminer le plus possible la voiture et tout ce qu’elle vous apporte, à vous et à des millions de conducteurs : la liberté, la facilité, la rapidité.

Sinon, par petites touches, nous allons passer d’une société de liberté, à une société « d’autorisations » sans cesse restreintes :

  • Si nous n’arrivons pas à bloquer définitivement la directive européenne de suspension automatique du permis de conduire, votre liberté de conduire sera transformée en autorisation temporaire. Valable 15, 10 ou 5 ans. Et il faudra montrer patte blanche, formalités médicales à l’appui, pour pouvoir la prolonger.
  • Vous ne pourrez plus vous rendre en voiture là vous le souhaitez. L’étau se resserre année après année. En effet, c’est totalement fou mais depuis le 1er janvier, 30 % des conducteurs sont considérés hors-la-loi dans certaines villes ! 11,3 millions de conducteurs n’ayant pas la « bonne » voiture ne peuvent plus entrer dans le « Grand Paris » et les métropoles de Lyon, Montpellier et Grenoble, décrétées « ZFE », Zones à faibles émissions. Et pour Marseille, Nice, Reims, Rouen, Strasbourg, Toulouse, ce sont 3,7 millions de conducteurs qui sont bannis. Ne vous croyez pas à l’abri si vous avez acheté une voiture récente, mais qui n’est pas totalement « zéro émission » : dans 5 ans, des villes, telle Paris, prévoient de réserver leur accès aux seules voitures électriques.
  • Vous ne pourrez plus acheter la voiture qui vous convient le mieux. Dans 10 ans, ce sera voiture électrique obligatoire – pour les neuves d’abord, puis d’occasion – que ça vous plaise ou non.
  • Vous ne pourrez plus conduire comme vous voulez, en étant soumis de plus en plus aux « aides à la conduite » intrusives, via caméras, enregistrement des données, brideur de vitesse, etc.

Ce n’est pas tout, car les plus fanatiques des hyper-urbains ont encore beaucoup d’idées pour vous « libérer de la voiture individuelle« , en vous bridant, vous brimant, vous taxant, si vous persistez à vous en servir, vous qui en avez besoin :

  • Limitations de vitesse encore plus réduites : après le 80 km/h sur route, ils font pression pour généraliser le 30 km/h en ville et le 110 km/h sur autoroute. Avec des radars pour vous taxer à la moindre occasion.
  • Taxes croissantes à l’achat et à l’usage : malus CO2 prohibitif (jusqu’à 60.000 €), malus et prix du stationnement au poids, déjà à Paris et Bordeaux (tarif à Paris : 225 € pour 6 heures de stationnement pour les voitures décrétées trop lourdes), taxes (50 % du prix à la pompe) et racket des PV qui explose à plus de 2 milliards d’euros.
  • Entraves à la circulation en tous genres : ralentisseurs, chicanes, stop « casseurs de vitesse », quartiers entiers interdits à la circulation (« ZTL »), etc.

         Toutes ces taxes, brimades, interdictions sont autant dictées par l’aveuglement idéologique d’une minorité ultra-urbaine que par leur mépris de classe intolérable pour les dizaines de millions de citoyens pour lesquels la voiture est la meilleure solution, voire la seule :

> À la campagne, 92 % des habitants ont absolument besoin de leur voiture.
> Ceux qui travaillent dans l’industrie – se trouvant à 70 % dans des villes de moins de 20.000 habitants, trop petites pour y multiplier les transports en commun – ne peuvent pas s’en passer non plus.
> Dans 62 % des communes, où les commerces de proximité ont disparu, les habitants ne peuvent pas faire leurs courses sans voiture.
> Et les conducteurs qui sont déclarés « hors-la-loi » dans les « ZFE », qui seront matraqués de PV à 68 € dès 2026 et mis au chômage pour une bonne partie d’entre eux, sont tout simplement des personnes n’ayant pas 10.000 € pour acheter une occasion classée Crit’Air 2 en état correct… tant que cette catégorie est tolérée au sein de ces mêmes « ZFE ».

Vous le voyez, les restrictions de liberté sont très sérieuses. Alors battons-nous, ensemble. En commençant, pourquoi pas, en signant votre Manifeste pour la liberté de circuler en voiture.

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